Soirée de modèle vivant.

Il est toujours intéressant de participer à une soirée de modèle vivant.  Au tout début, on peut être légèrement incommodé par la nudité du sujet, mais après quelques temps, on oublie qu'on a devant soi une personne qui se met à nu devant un petit cercle de personnes.  Elle devient plutôt un "objet" à dessiner, on s'attarde alors aux nombreuses formes qui se modulent au gré du modèle.  

Evidemment, le plus difficile est de dessiner les courtes poses de 10 à 30 secondes.  Il faut alors saisir l'essentiel de la pose.  Mais dans ce cas-çi, le modèle prend plutôt des poses debout et très élaborées.  Il faut donc êtretrès rapide et ne pas s'attarder aux détails.

Plus la soirée avance, plus le temps de pose est plus long, ce qui permet d'ajouter des détails.  Mais alors là les poses sont plus statiques étant donné que le modèle doit conserver cette pose plus longtemps, jusqu'à 30 minutes ou 1hre dans certain cas.

Certains artistes ne feront  qu'utiliser leurs crayons ou fusain alors que d'autre tenteront l'expérience avec de l'aquarelle ou de l'encre.  L'expérience est assez particulière.

Etapes d'un portrait

Après avoir bien positionné son modèle, c'est-à-dire trouver la pose, le bon éclairage, l'angle de vue, on débute une ébauche sur papier bond que l'on corrigera au besoin.

Dans le présent cas, une seule ébauche fut nécessaire.

On reproduit ensuite le dessin sur papier Arches avec un crayon à mine, en prenant grand soin de ne pas appuyer trop fort sur le papier afin de ne pas marquer ce dernier. Cela risquerait de laisser des traces lors de l'application de la couleur. Ensuite on applique un premier lavis de base pour la carnation, ainsi que le fond de la chevelure. On bâtit au fur et à mesure le modelé de la peau et des cheveux, puis on termine par le fond et la camisole.

Si on est satisfait de ce premier jet, on peut alors s'attaquer à un plus grand format. Dans ce cas-ci, j'ai voulu rendre le portrait plus précis. Voici donc le résultat:

Un concours!!!

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© Maison de la France

Bonne chance

Carte d'invitation pour un mariage1

J'ai offert à un couple d'amis qui ont récemment décidé d'officialiser leur union, d'illustrer leur faire-part. J'ai donc tenté de représenter l'essence même de leur charmante et non moins sympathique personnalité: simple, drôle et ouvert sur le monde. Voici donc la dernière ébauche qui a finalement été sélectionnée. Le couple enfin marié quittent les lieux pour se rendre à une destination mystère. Le bonheur transcende leur image. Les petits coeurs et petites fleurs virevoltent derrière leur passage.





Puis une deuxième, que je n'ai pas pris la peine de colorer. Les personnages se précipitent vers la petite chapelle comme pour dire " enfin on se marie, vite à l'église que l'on régularise notre union..."

Une première illustration faite rapidement à la plume et colorée à l'aquarelle sur un papier à dessin. Il ne s'agit que d'une ébauche. La mariée repose tendrement sa tête sur celle de son tendre époux!

Jeu de courbes

Cette lithographie a été réalisée il y a plusieurs années, lorsque j'étudiais en arts plastiques à l'Université Concordia.

La lithographie est une technique qui s'appuie sur le principe de la répulsion du gras et de l'eau, phénomène par lequel le gras et l'eau se repoussent mutuellement. Sur une surface, une pierre calcaire dans ce cas-çi, le principe agit de la manière suivante: un dépôt de matière grasse imperméabilise la surface et la rend impropre à absorber l'eau qui y glisse. Par contre, une surface mouillée refuse d'absorber le gras. Il en résulte qu'une surface grasse ne peut se mouiller et qu'une surface mouillée ne peut s'imprégner de gras.

En lithographie, toute élaboration technique consiste donc à créer, sur la surface de la pierre ou du métal, deux zones nettement distinctes par leurs propriétés contraires, l'une refusant le gras et acceptant l'eau et l'autre refusant l'eau et acceptant le gras. Voici comment se développe le processus technique qui rendra possible l'impression sur papier du dessin fait sur la surface de la pierre ou du métal.

En lithographie, quatre étapes de réalisation technique, à partir du dessin jusqu'à l'impression de l'image, reposent sur l'application du principe de la répulsion du gras et de l'eau:

-Dessin sur la surface lithographique

sur la surface parfaitement place d'une pierre calcaire ou d'une plaque de zinc ou d'aluminium, on exécute le dessin à l'aide d'un médium gras: crayon ou encres lithographiques.

Désensibilisation de la surface

On fait subir à la pierre ou à la plaque de métal une morsure en y appliquant une solution de gomme acidulée qui a un double but: dissocier définitivement le gras de son véhicule le rendant désormais partie intégrante de la surface de la pierre ou du métal... et surtout de faire pénétrer la gomme arabique.

Encrage du dessin

Ayant enlevé, avec de la lithotine, le véhicule instable du médium qui a servi à faire le dessin alors que le gras, qui en est dissocié, est pénétré à la surface de la pierre ou de la plaque; on procède à l'application de minces couches d'encre. On mouille d'abord la surface de la pierre. L'eau qui y est rejetée par la zone grasse est au contraire absorbée par la zone hydrophile. À l'aide d'un rouleau, on applique l'encre jusqu'à ce que les valeurs initiales du dessin soient retrouvées. L'encre grasse glisse sur la zone mouillée sans y adhérer alors qu'elle se dépose sur la zone grasse et sèche. La seule zone encrée est donc la zone sèche, celle de l'image.

Impression

Une fois l'image encrée, on y dépose une feuille de papier. Comme intermédiaire entre celle-çi et la raclette de la presse, on ajoute un habillage composé d'un papier buvard, pour protéger le revers du papier d'impression, et du tympan, dont la surface sera en contact avec la raclette.

On soumet ensuite la pierre encrée recouverte de papier à la pression de la presse exercée par la raclette. Celle-çi presse le papier contre l'encre permettant ainsi le report au papier de l'encre de la surface de la pierre ou de la plaque de métal.

Après avoir enlevé la pression et retiré l'habillage, on détache le papier et on remouille immédiatement la pierre. On recommence le procédé...!

Jeune fille au foulard

Voici un dessin effectué lors d'un atelier de modèle vivant avec Yolaine Lefebvre. Le premier dessin n'étant pas satisfaisant parce que vite fait et ''alla prima'', je refis le dessin mais cette fois-çi avec la technique de mesure-étalon, mesure qui soit dit en passant est très efficace pour un résultat le plus près possible de la réalité. Ça demande un peu plus de rigueur, mais la satisfaction est d'autant plus grande.

Du nouveau dans la famille....!

Cette illustration a servi pour une carte de naissance offerte à ma nièce Myriam pour la venue de son premier enfant. J'adore dessiner des cartes sur mesures pour toutes sortes d'occasion, y compris celles pour les deuils.... c'est une façon de personnaliser les souhaits offerts aux personnes importantes qui m'entourent!

Un léger coup de crayon, une plume technique pour les contours et un peu d'aquarelle pour égayer le tout et le tour est joué!

À vous d'essayer....

Histoire de piments...!

Voici un dessin imaginé à partir de différents croquis de piments fait à la mine. Après avoir dessiner de nombreux piments sous plusieurs angles, j'utilise le contour des dessins sur une feuille de transfert que je pose sur ma feuille de dessin et positionne de différentes façon. Puis je me laisse guider par mon imagination et comble les vides selon mon humeur. Le résultat est surprenant!